Lorsque vous décidez d’utiliser les pratiques issues de Scrum, vous devez savoir plusieurs choses. Parmi elles, il y a :
Les personnes travaillent en équipe et de manière autonome. Cela veut dire que chaque membre de l’équipe doit comprendre parfaitement les tâches de l’équipe. Celui qui veille à la compréhension des objectifs de l’équipe porte le nom de Scrum Master, il ne travaille pas nécessairement avec l’équipe. L’activité au sein d’une équipe est un ensemble d’itérations. Chaque itération est appelée un sprint.
Les modules qui forment le produit (ou le logiciel final) sont listés dans un document, ce document porte le nom de carnet de produit ou Backlog. Ainsi, lorsqu’une équipe est chargée de réaliser une fonctionnalité (ou module), elle consulte le Backlog pour en choisir une. Les fonctionnalités au sein du Backlog portent des étiquettes de priorités. On attribue une tâche à une équipe en fonction de la priorité de cette tâche et des compétences de l’équipe. Une fois que l’équipe connait la tâche qui lui est attribuée, celle-ci identifie les travaux à effectuer pour atteindre l’objection en respectant les délais (allant de deux semaines à un mois). La contrainte du délai permet de travailler vite et bien, c’est le début du sprint. Tout au long de la réalisation d’une fonctionnalité (ou Feature), le Scrum Master fait des inspections, l’objectif est de s’assurer que la communication circule bien, que les objectifs sont respectés. Cette inspection permet aussi de détecter rapidement des anomalies et procéder à des ajustements pour garantir le succès du sprint.
À la fin d’un sprint, la fonctionnalité développée par une équipe est présentée et testée. Cette fonctionnalité est appelée incrément ou item. Le client à l’origine du besoin assiste à la présentation de l’incrément. Dans certains cas, c’est le représentant du client qui est présent lors de la phase de test, il porte le nom de PO pour Product Owner. Une foi validée, l’incrément est ajouté au produit final. Il peut arriver qu’une fonctionnalité présente un bug ou ne s’intègre pas carrément au produit final, il sera à ce moment-là important d’apporter des améliorations. C’est d’ailleurs l’intérêt de présenter et de tester l’incrément au client (ou PO) afin d’accueillir sa satisfaction. Dans certains cas, des améliorations continues se font sentir, vous entendrez souvent parler de Refactoring.
Avant d’intégrer Scrum au sein de votre organisation, il faut vous former d’abord sur ses techniques. Négliger cela pourrait vous coûter de l’argent, du temps et au final provoquer une déception au sein même de votre entreprise. L’un des signataires de Scrum, Alistair Cokburn (celui qui a ajouté le terme agile dans Scrum) s’est inspiré des concepts utilisés en art martial (l’ÏKIDO précisément) pour définir trois étapes permettant la maîtrise de Scrum : Shu Ha Ri. En ÏKIDO, vous commencez par apprendre des mouvements rotatifs, l’exercice consiste à reproduire ces mouvements de rotation du corps sans chercher à les modifier, c’est le Shu. Ensuite vous évoluez dans votre apprentissage en affinant vos mouvements tout en restant fidèle à l’objectif final, c’est le Ha. Et en fin, vous prenez des initiatives, vous créez des alternatives aux mouvements d’origines appris grâce à votre maître, vous devenez maître à votre tour, c’est le Ri. Quand vous atteignez ce troisième niveau, vous pouvez être sûr de vous être approprié les mouvements appris. Scrum fonctionne de cette même façon. Il faut d’abord former vos équipes sur la méthode avant de la pratiquer au sein de votre équipe.
Aussi séduisante soit-elle, la méthode Scrum n’est pas adapté à tous les types de projets. Il ne faut donc pas vous limiter à cette seule méthode. Ceux qui s’en servent régulièrement savent qu’il faut toujours des compléments à Scrum. Certains projets n’exigent pas forcément d’utiliser Scrum pour leurs réalisations. Le meilleur compromis, c’est de posséder les compétences de la méthode, même si vos projets actuels n’exigent pas des compétences Scrum (« qui veut la paix prépare la guerre » Jule César).
Lorsque vous décidez d’utiliser les pratiques issues de Scrum, vous devez savoir plusieurs choses. Parmi elles, il y a :
Les personnes travaillent en équipe et de manière autonome. Cela veut dire que chaque membre de l’équipe doit comprendre parfaitement les tâches de l’équipe. Celui qui veille à la compréhension des objectifs de l’équipe porte le nom de Scrum Master, il ne travaille pas nécessairement avec l’équipe. L’activité au sein d’une équipe est un ensemble d’itérations. Chaque itération est appelée un sprint.
Les modules qui forment le produit (ou le logiciel final) sont listés dans un document, ce document porte le nom de carnet de produit ou Backlog. Ainsi, lorsqu’une équipe est chargée de réaliser une fonctionnalité (ou module), elle consulte le Backlog pour en choisir une. Les fonctionnalités au sein du Backlog portent des étiquettes de priorités. On attribue une tâche à une équipe en fonction de la priorité de cette tâche et des compétences de l’équipe. Une fois que l’équipe connait la tâche qui lui est attribuée, celle-ci identifie les travaux à effectuer pour atteindre l’objection en respectant les délais (allant de deux semaines à un mois). La contrainte du délai permet de travailler vite et bien, c’est le début du sprint. Tout au long de la réalisation d’une fonctionnalité (ou Feature), le Scrum Master fait des inspections, l’objectif est de s’assurer que la communication circule bien, que les objectifs sont respectés. Cette inspection permet aussi de détecter rapidement des anomalies et procéder à des ajustements pour garantir le succès du sprint.
À la fin d’un sprint, la fonctionnalité développée par une équipe est présentée et testée. Cette fonctionnalité est appelée incrément ou item. Le client à l’origine du besoin assiste à la présentation de l’incrément. Dans certains cas, c’est le représentant du client qui est présent lors de la phase de test, il porte le nom de PO pour Product Owner. Une foi validée, l’incrément est ajouté au produit final. Il peut arriver qu’une fonctionnalité présente un bug ou ne s’intègre pas carrément au produit final, il sera à ce moment-là important d’apporter des améliorations. C’est d’ailleurs l’intérêt de présenter et de tester l’incrément au client (ou PO) afin d’accueillir sa satisfaction. Dans certains cas, des améliorations continues se font sentir, vous entendrez souvent parler de Refactoring.
Avant d’intégrer Scrum au sein de votre organisation, il faut vous former d’abord sur ses techniques. Négliger cela pourrait vous coûter de l’argent, du temps et au final provoquer une déception au sein même de votre entreprise. L’un des signataires de Scrum, Alistair Cokburn (celui qui a ajouté le terme agile dans Scrum) s’est inspiré des concepts utilisés en art martial (l’ÏKIDO précisément) pour définir trois étapes permettant la maîtrise de Scrum : Shu Ha Ri. En ÏKIDO, vous commencez par apprendre des mouvements rotatifs, l’exercice consiste à reproduire ces mouvements de rotation du corps sans chercher à les modifier, c’est le Shu. Ensuite vous évoluez dans votre apprentissage en affinant vos mouvements tout en restant fidèle à l’objectif final, c’est le Ha. Et en fin, vous prenez des initiatives, vous créez des alternatives aux mouvements d’origines appris grâce à votre maître, vous devenez maître à votre tour, c’est le Ri. Quand vous atteignez ce troisième niveau, vous pouvez être sûr de vous être approprié les mouvements appris. Scrum fonctionne de cette même façon. Il faut d’abord former vos équipes sur la méthode avant de la pratiquer au sein de votre équipe.
Aussi séduisante soit-elle, la méthode Scrum n’est pas adapté à tous les types de projets. Il ne faut donc pas vous limiter à cette seule méthode. Ceux qui s’en servent régulièrement savent qu’il faut toujours des compléments à Scrum. Certains projets n’exigent pas forcément d’utiliser Scrum pour leurs réalisations. Le meilleur compromis, c’est de posséder les compétences de la méthode, même si vos projets actuels n’exigent pas des compétences Scrum (« qui veut la paix prépare la guerre » Jule César).
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